Si CHOKEBORE a marqué chacun d’entre nous, on ne peut pas nier que le projet solo de son chanteur a pris son envolée pour devenir une entité à part entière. Doux et lancinant, TROY VON BALTHAZAR dépeint en sons une solitude ultra moderne, dans un univers si bien ficelé qu’il ne vous laisse pas le choix de vous y aventurer. Homme de scène, chacune de ses apparitions prend aux tripes, fait sourire et monter la larme à l’oeil, provoque chez le spectateur un je ne sais quoi qui l’en fait sortir apaisé et satisfait.
Très personnelle, la musique de l’hawaïen est pourtant accessible, flirtant avec des mélodies qui chatouillent, et une voix qui vous conte
au creux de l’oreille l’amour et ses affres, vus par un vagabond d’un siècle qui se construit à peine...

MATT BAUER nous a époustouflé lors de sa venue il y a quelques mois. Derrière un physique de trappeur canadien, se cache une sensibilité qui s’extirpe d’un banjo et d’une paire de cordes vocales pour faire frémir les murs. Très nue, la folk du gaillard à la longue barbe n’a pas besoin d’artifices, elle se suffit à elle même tellement elle semble provenir d’un au delà du coeur.

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