Nikolas Fouré

Accueilli en résidence : du lundi 1 septembre au vendredi 24 octobre 2008
Un projet de : Nikolas Fouré

Landscape modulwood.
Le paysage - bien qu'ayant une histoire liée à l'image, particulièrement à la peinture - est aussi maintenant pensé et appréhendé avec le corps. La pensée écologique implique une nouvelle relation au monde qui engage l'individu, le corps dans l'écosystème qu'il habite .
La sculpture, comme l'architecture sont des objets relatifs au corps : leur histoire respective est une modulation de leurs rapports avec celui-ci.
"Landscape modulwood" est une sculpture modulable, une construction déterminant des bases architectoniques dans un rapport au corps humain .
Ici, l'espace d'exposition devient paysage, mis en fiction par le biais d'un fond bleu - le bruit de l'air en même temps que la couleur du ciel - que sont des centaines de dessins au stylo bille. D'une façon imagée autant qu'objective, corps et objets sont contenus dans le paysage.
Les cubes de bois employés sont les modules d'un jeu de construction.
Désir partagé de l'enfant et de l'architecte : bâtir.
Le modulor de Le Corbusier peut être aussi appréhendé comme un jeu de modulation, proportions entre corps et objet architectural.

Le sol a toujours été important pour moi, dans mon travail et au-delà. C'est sur lui que nous sommes, que nous tenons, que nous allons.
Dans un devenir corps d'élévation, d'érection (l'homo-erectus), la sculpture en tant qu'objet émerge et dispose du sol : du plancher s'élever jusqu'au mur, devenir architecture.
Le plancher en cube de bois était employé autrefois dans de nombreuses usines qui produisaient de lourdes pièces, dans les fonderies et les ateliers de sculpture, pour sa tendresse et sa résistance au poids (le rez-dechaussée du MAMCO à Genève en est un exemple).

D'essence tautologique, la proposition n°0 est une proposition qui pourrait définir, et/ou contenir toutes les autres à venir. Elle est un prémisse, une matière conceptuelle, du bruit blanc visuel. Il s'agit pour moi, durant cette résidence, de développer une sculpture s'étendant dans l'espace du plateau de la malterie, en établissant des liens entre ce contexte, l'architecture, le paysage et nos corps imprégnés et imprégnant tout ça. Concrètement, disposer des cubes de 6cm /6 cm en bois les uns à coté des autres, les uns
sur les autres, comme un jeu pour enfants.

Le paysage - bien qu'ayant une histoire liée à l'image, particulièrement à la peinture - est aussi maintenant pensé et appréhendé avec le corps. La pensée écologique implique une nouvelle relation au monde qui engage l'individu, le corps dans l'écosystème qu'il habite.

La sculpture, comme l'architecture sont des objets relatifs au corps : leur histoire respective est une modulation de leurs rapports avec celui-ci.

"Landscape modulwood" est une sculpture modulable, une construction déterminant des bases architectoniques dans un rapport au corps humain. Ici, l'espace d'exposition devient paysage, mis en fiction par le biais d'un fond bleu - le bruit de l'air en même temps que la couleur du ciel - que sont des centaines de dessins au stylo bille. D'une façon imagée autant qu'objective, corps et objets sont contenus dans le paysage. Les cubes de bois employés sont les modules d'un jeu de construction. Désir partagé de l'enfant et de l'architecte : bâtir. Le modulor de Le Corbusier peut être aussi appréhendé comme un jeu de modulation, proportions entre corps et objet architectural.

PHOTOS DE LA RESIDENCE :