Rock’n’roll électronique explosif aux sonorités pop extrêmes, dresscode retro-fluo-moulant, nos deux américaines ont su s’armer des ingrédients principaux qui leur permettent de transformer la scène en un gymnase à paillettes où tout un chacun serait médaillé olympique du dancefloor. Les yeux piquent, les oreilles saignent, les jambes et le cou sont pris de pulsions frénétiques. Né à Berlin en pleine effervescence electroclash, le duo est de retour sur scène en compagnie de deux accolytes, avec qui elles provoquent des lives
endiablés, sulfureux et surprenants, le grand «show à l’américaine» dans tous les sens du terme... Qui ne se souvient pas de cette légendaire réplique :
«- La plupart des rockeurs jouent à dix. Tu es à dix ici. Au bout. Tu es à dix sur ta guitare. Où peux-tu aller? Où?
- Je ne sais pas. Nulle part.
- Exactement. Nous, si on veut dépasser le cap, tu sais ce que nous faisons ? Nous le montons à 11. Un cran de plus.»
Si certains jouaient à 11, Three Cheers For Dirty, eux poussent jusque 12 : explosions à coup d’électronique, destruction quasi totale, ondulations visibles à la surface du sol, objets et corps projetés dans les airs, à une cadence à la limite du soutenable.

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