Margaret Catcher
Math-Robot Rock.
Un duo basse-batterie qui syncope entre les distos noise, les synthés rétros et des paroles qui auraient été prêchées par un ordinateur péniblement remis du bug de l’an 2000 : c’est Margaret Catcher et son rock augmenté.
Les outils les plus «technoïdaux» de la musique actuelle : vocodeurs, capteurs sensoriels, pads et pédales en tout genre s’invitent à la fête !!
Dans un concert épileptique où tous les coups sont permis, la dame de fer gaulée comme un grand 8 sait mener son public dans des espaces insoupçonnés, dont elle détient le secret.
« Transhuman Fever » est le rêve halluciné d’un humain 2.0 sujet à un virus informatique, pathologie jusqu’alors réservée aux machines. Son délire augmenté prend place dans un décor acidulé aux césures spatio-temporelles improbables.
Les révélations sur la vie, l’univers et le reste, lui sont dictées par d’absurdes icônes. Au loin, se fait entendre le grandiloquent hymne de l’expansion sifflé par Dieu le Chat, qui, si grande est sa stature, a su garder son lol.