L’artiste belge Samuel Coisne jongle entre les médiums et joue avec les matériaux. Dans ses sculptures, installations, images, on retrouve une recherche de simplicité, de légèreté, de poésie, un jeu avec les codes et leur détournement, qui nous propose un regard décalé sur les objets ou les structures qui nous entourent. Dans cet esprit, la ville est un sujet récurrent de son travail, sur fond de violence et de fragilité. Vitres percutées telles des broderies étoilées, toiles d’araignées retraçant la cartographie de nos villes, ou encore cartes en dentelle, réseau de fils qui  s’entrecroisent, et ne sont pas sans rappeler ce fil sur lequel nous dansons sans cesse. Equilibre précaire…

"Mon travail évoque la ville, ses rues, ses immeubles sur fond de fragilité et de violence. En passant d'un matériau à l'autre, je tente de livrer une vision tantôt décalée, tantôt poétique sur les structures urbaines qui nous entourent. Ainsi, on pourra trouver des vitres percutées ressemblant à des broderies étoilées, des toiles d'araignées retraçant la cartographie de nos villes, ou encore des cartes en dentelle, réseau de fils qui se croisent et s'entrecroisent, qui ne sont pas sans rappeler ce fil sur lequel nous dansons sans cesse. L'équilibre est précaire. Tout se tient encore mais pour combien de temps ? "

Pour sa résidence à la malterie, il développera une installation prenant comme point de départ une maquette de ville, faite d'une multitude de blocs de glace amenés à alimenter en eau différentes formes de vie et jouant avec la transformation de la matière.

Consultez le livret trace de sa résidence à la malterie :