Parti aux Etats-Unis enregistrer avec Jim Roth (Built To Spill), Disco Doom en a ramené son album le plus varié et aventureux. Sans renier son penchant pour une certaine pop noisy, le trio Suisse s'autorise des détours du côté du songwriting, du post-rock et même du doom. Le tout porté par un art maîtrisé de la six-cordes distordue, à la façon d'un culte électrique aussi bruitiste qu'irrésistible.

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Montgomery : Des mélodies imparables et des refrains entêtants, sur fond de folie douce, ces esthètes du bidouillage apportent une dé-construction sonore et textuelle savamment maîtrisée. On divague, entre légèreté et inquiétude, passant avec délice de l’insouciante fraîcheur d’un chœur angélique à de soudains orages électriques...

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