Caramelle

Informations détaillées
Prénom: 
Jean-Luc
Nom: 
Caramelle
Activité: 
Chorégraphe
Type de pratique: 
Chorégraphe
À la malterie depuis: 
Dimanche 4 Mars 2007
Date de départ: 
Samedi 24 Mars 2007
Biographie: 

Jean Luc Caramelle, Chorégraphe-Danseur

Après trois ans en école d'architecture (1980-1983), il se consacre à la danse contemporaine puis très vite à la mise en scène chorégraphique. Plusieurs pièces ont été réalisées depuis 1987, chacune d'elles a son langage propre, sa technique de mise en œuvre et de représentation, sa musique originale.

Dans "Les tribulations d'Albin" (1988), première apparition d'un acteur qui deviendra danseur pour l'occasion. La présence de ces acteurs-danseurs se confirmera par la suite dans "Ombre" (1992-93), "Ponctue" (1994), "Une heure à tuer" (1995-96).

D'autres présences dans les productions ouvrent les regards sur le corps dansant telles que quatre comédiens de l'Oiseau Mouche (corps de ballet) ou encore des enfants des cours de danse ("Ombre", Armentières 1994). Parfois ce sont des spectateurs volontaires qui deviennent figurants et donc interprètes pour quelques instants (9 secondes dans "Ponctue"). En l'occurrence dans "Pour Jacques T." tous les spectateurs sont figurants.

D'autres pièces sont des "ballets en boîte" (petite scène) : "55-33", Biplan 1993 ; "Le sourire de la vitesse" et "Une heure à tuer", Théâtre des Nuits Blanches 1995-96. Leur étroitesse empêche "l'envol du danseur", alors se développe une gestuelle minimaliste et précise. La relation du verbe et du geste intéresse le chorégraphe. Dans "Le sourire de la vitesse", il joue avec sa propre prose diffusée en voix off.

"Pour Jacques T." (1997) est l'exploration d'un nouvel espace scénique ; les spectateurs en quadri frontale croisent leurs regards sur l'exposition réalisée par l'architecte-plasticien Jacques Davioud. Quatre interprètes y viennent pour un jacter corporel dans le paysage sonore de Jean Philippe Resemann, dont la texture principale est le mot (seul ou accompagné).

Dans "Une fois encore ! J'aimerais mieux pas." (1998) Les interprètes se positionnent, face à la répétition du geste et les mouvements d'ensemble, dans la structure du ballet, pendant que les accents du trompettiste sur scène (Richard Cuvellier) et le paysage sonore de Jean Philippe Resemann interroge la relation Danse-Musique.

"Plongeon(s)" (1999) est une aventure sur les corps en action. Quatre danseurs-plongeurs-constructeurs se lancent dans le montage d'un hypothétique plongeoir réalisé par Jacques Davioud. La chorégraphie s'exerce autant sur les interprètes que sur les éléments qu'ils manipulent pour la construction, d'ailleurs pour la version démontage, les différents éléments du plongeoir terminent leurs trajectoires scéniques en deux installations plastiques sur les murs d'un musée.

"Rêves de Pingouin" (2000): Dans cette confrontation à l'imaginaire, le spectacle commence et finit avec des projections vidéos ; parenthèses à la réalité scénique où le musicien (Mimosa) et le danseur, jouant chacun de leurs armes, se livrent à un numéro de duettistes débridés.

"L'Ex-position universelle" (2001) : Une nouvelle fantaisie chorégraphique et musicale. Dans cet univers où se côtoient deux piscines gonflables, quelques noix accompagnées d'un casse-noix, un tuyau d'arrosage, un ballon de baudruche, un casque inoxydable, le chorégraphe et le musicien interprètent un gardien de musée et un amateur d'art.

"Regard(s)" (2002) : ballet pour cinq interprètes et un chien. Un "Regard(s)" cru et humoristique portés sur les actions et situations quotidiennes : leurs enchaînements, leurs dérèglements, le suspens possible de chaque instant… Alors apparaissent des espaces d'histoire pour de la danse élémentaire, et des projections vidéos sur les corps en mouvement.

"Le Bureau d'Investigation" (2002) : Derrière un store vénitien, un inspecteur à imperméable et chapeau, tout droit sorti d'un polar, dialogue gestuellement avec un objet non identifié. Dans cette atmosphère surréaliste défilent une table d'opération, un gardien de square, un espion dans une poubelle, une pluie de marrons. Dans ce cinéma, c' est le spectateur qui mène l'enquête.

“L’Interzone Verte” (2003-2004) : installation plastique dans laquelle la scénographie change chaque jour pour accueillir le Bureau d’Investigation et ses variations :

         - La Réserve Surnaturelle (avril 2003) : première variation. Concerto du chorégraphe-danseur, du compositeur et du musicien où le public tient lieu d’orchestre.

         - L’Enigmatique Monolithe (novembre 2003) : deuxième variation. Pièce en quadrifrontal pour deux danseurs et un monolithe avec projections super 8 et vidéo.

         - Les Secrètes Aires (création mars 2004) : troisième variation. Dans un ballet de genre “ mon porte plume crisse où la symphonie s’écrit ”, X machines à écrire attendent secrétaires, ou l’inverse… Projet réalisé avec un groupe de stagiaires.

“Les Transporteurs ” (février 2004) : création avec 5 personnes de l’association Quanta (Villeneuve d’Ascq) : “ Quand les transporteurs entrent en action, les Sumobulles s’ébrouent gaiement : dans ce petit monde, porteurs et transporteurs de choses mais surtout de “ quelques choses ”, vont et viennent. ”

“ Interzone/Intégrale ” (janvier 2005) : création chorégraphique, scénographique et scénaristique, “ Interzone/Intégrale ” regroupe et entrelace les quatre pièces dansées de “ L’Interzone Verte ”. Elle est présentée sur une après-midi et une soirée avec pauses/entractes, pour une durée totale de quatre heures, et plonge le spectateur dans l’espace Interzone, hors du temps.

“ Babel de Courants d’air ” (juin 2005) : création pour deux danseurs et un musicien. Deux personnages sortis d’un film de Jacques  Tati jouent les duettistes sur le registre du clown danseur accompagnés d’un musicien très observateur. Ils se disputent les faveurs d’une piscine gonflable, donnant lieu à quelques acrobaties et cavalcades burlesques voire surréalistes.

“ Transports par courants d’air ” (octobre 2005) : création pour deux danseurs et deux musiciens. Les protagonistes-artistes s’activent autour de ce qu’ils nomment “ Babel-le ”. Mais quel(le) est donc cet(te) Babel(le) : une Muse, un génie parcourant les coulisses ? Le nom de code d’une étude météorologique ? La figuration d’une sirène alanguie ? La représentation cubiste et gonflée d’un accessoire de jeu ?

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