on vous recommande une expo

 

Parce que l'objectif de la malterie est de permettre des rencontres, nous sommes fiers de relayer l'information sur cette exposition, fruit de la collaboration entre deux artistes dont les parcours se sont croisés à la malterie.


Exposition visible du 25 Mai au 16 Juin.
Ouverture samedi et dimanche de 14h00 à 18h00.
38 Quai Notre Dame - TOURNAI - BE
www.38quainotredame.com/
E N T R É E . L I B R E

En résidence à La Malterie (Lille) en novembre 2011, Samuel Coisne (vit et travaille à Bruxelles) a dévéloppé son projet de ville de glace, qu’il a présenté à l’issue de celle-ci sous le titre “Tours et détours d’une disparition programmée”.
C’est lors de cette résidence qu’il a rencontré Nicolas Gaillardon (vit et travaille à Lille), artiste résident à La Malterie. Leur travail a ceci en commun que tous les deux s’intéressent aux signes, aux symboles.
En jouant avec les codes, les divers matériaux, ou encore la question du vrai et du faux, du réel et de l’illusion, ils donnent chacun à leur travail une poétique et une réflexion sur la société d’aujourd’hui. C’est donc naturellement qu’ils ont décidé de mêler leurs idées et de réaliser ensemble un projet.

Ils présenteront « La source », pièce qu’ils ont réalisé en commun. Tel un artefact, un lingot d’or trône au sommet d’une fontaine entièrement dorée. De celle-ci déborde continuellement une huile de vidange noire usagée évoquant un gisement de pétrole. La fontaine nous met face à une contemplation gênante d’un circuit où « l’or noir » et « l’or jaune » jouent consciemment entre sublimation et souillure.
Parallèlement à cette installation, ils présenteront chacun des œuvres inédites réalisées pour cette exposition.


BIOS:

SAMUEL COISNE

Entre déstructuration et reconstruction, l’œuvre du jeune artiste belge développe une poétique postmoderne du fragment et de l’ensemble qui offre à chaque rebut un souffle supplémentaire. Qu’il s’agisse d’emballages ou de débris, les éléments employés relèvent en effet d’un registre mineur dans le champ des objets, pour autant, Samuel Coisne s’attache à leur prêter de nouvelles propriétés afin de les « re-magnifier », de leur conférer une certaine noblesse.

[…] Si l’absurde et l’autodérision sont souvent brandis, de manière tout à fait contestable, comme autant de spécificités éminemment belges, l’artiste évoque volontiers l’influence de créateurs tels que Wim Delvoye, Marcel Broodthaers ou encore René Magritte, tous connus pour leur humour et leur impertinence. Le dérisoire, l’inanité, et le futile, composent le lexique de ces créateurs indisciplinés, de la même manière qu’ils constituent l’un des moteurs de l’œuvre de Samuel Coisne. Sans titre (2010) se présente ainsi comme un palais oriental composé de rebuts de frigolite assemblés, une demeure dont la forme n’est pas sans évoquer le Taj Mahal. A la fois distinguée et ridicule, cette œuvre joue sur l’opposition d’énoncés architecturaux et entend, d’une part, désacraliser la forme palatiale, d’autre part, re-magnifier un matériau considéré comme accessoire. Toujours attentif au statut des rebuts qu’il emploie, Samuel Coisne leur offre une nouvelle vie, plus digne, plus altière, néanmoins, il évoque en même temps un désir secret de renaissance, ce désir qui constitue l’un des piliers de la société de consommation et de divertissement que nous connaissons aujourd’hui.

Anthoni Dominguez, Extrait tiré du texte « Obsolescence reprogrammée » , novembre 2012

Site web: www.samuelcoisne.com


NICOLAS GAILLARDON

"Le travail que je mène puise sont inspiration dans les événements et des débats qui animent notre société. Les formes émergent du flux médiatique quotidien, de la littérature, ou encore de la musique. Ces différentes représentations se mêlent alors entre elles.

La fascination pour les symboles, les signes, les formes, les couleurs, sont autant de repères attractifs sur lesquels je porte un regard attentif. Les images que je crée semblent naturellement habitées par une certaine violence. Mais en jouant avec ces codes, les divers matériaux, ou encore la question du réel et de l’illusion, cette violence se désamorce, laissant place à la supercherie pour mieux en extraire l’essence.
Cette essence trouve naissance dans mes dessins, à la fois plans, schémas, croquis, ou illustrations.
Ils permettent de mettre en lumière les attributs essentiels qui constituent le fil de ma pensée, avant de cheminer, bien souvent, vers l’étape de construction dans l’espace.

Les dessins témoignent des errances de l’esprit, constituent la retransmission de ce qu’il absorbe au quotidien. Puis au fur et à mesure, certaines formes, ou images me fascinent plus que d’autres et deviennent récurrentes, la répétition de ces dessins allant même jusqu’à l’obsession.

La vision que je propose est métaphorique, fantasmagorique. Je donne à voir les images que je perçois du monde qui nous entoure au travers de ces multiples fenêtres."

Site web: http://nicolas-gaillardon.blogspot.fr/

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