Mathilde Lavenne
Panorama 18

Présentation de ma nouvelle installation numérique, Artefact#0, Digital Necrophony lors de l’exposition Panorama 18 au Fresnoy du 8 octobre au 31 décembre 2016 prochain.
Réalisée en partenariat avec l’IRCAM aux côtés du collectif NORMALS et de Daniel Cabanzo, sous l’œil bienveillant du célèbre designer Ramy Fischer !
Au plaisir de vous croiser à cette occasion !!
Plus d’informationsLe Fresnoy – Studio national des arts contemporains Exposition du 8 octobre au 31 décembre 2016 Vernissage vendredi 7 octobre de 18h à minuit Mercredi, jeudi, dimanche : de 14h00 à 19h00 Vendredi, samedi : de 14h00 à 20h00 Fermé le lundi et mardi HORAIRES
Avec les artistes :
- Alexandru Petru BǎdeliȚǎ
- Charlotte Bayer-Broc
- Raphaële Bezin
- Raphaël Botiveau
- Elsa Brès
- Shirley Bruno
- Iván Castiñeiras Gallego
- Vincent Ceraudo
- Junkai Chen
- Gérard Collin-Thiébaut
- Thibaut Cordenier
- Mario Côté
- Laurie Dasnois
- Daniela Delgado Viteri
- Régina Demina
- Gabriel Desplanque
- Olivier Gain
- Ewan Golder
- Noé Grenier
- Alexandre Guerre
- Thomas Guillot
- Laura Haby
- Paul Heintz
- Tamar Hirschfeld
- Chia-Wei Hsu
- Saodat Ismaïlova
- Mathias Isouard
- Jorge Jácome
- Mathilde Lavenne
- Thibaud Le Maguer
- Chao Liang
- Léonard Martin
- Akiko Okumura
- Andrés Padilla Domene
- Isabel Pagliai
- Arnaud Petit
- Federica Peyrolo
- Baptiste Rabichon
- Gilles Ribero
- João Pedro Rodrigues
- Abtin Sarabi
- Gwendal Sartre
- Eszter Szabó
- Cyril Teste & Ramy Fischler
- Rajwa Tohmé
- Xénophon Tsoumas
- Victor Vaysse
- Marissa Viani Serrano
- Jacob Wiener
- Fabien Zocco
Artefact#0, Digital Necrophony
Existe-t-il un Au-delà numérique ? Et si oui, quels messages pourraient nous en parvenir et sous quelle forme ? Quel serait le lien entre la nature, la matière et le monde de données partagées que nous sommes en train de créer?
Artefact #0 Digital Necrophony est une installation sonore et numérique qui s’inscrit dans une démarche de recherche archéologique du médium, de la communication et de l’émergence d’un questionnement métaphysique lié à l’instrument scienti que.
L’installation s’inspire du gramophone à cylindre d’Edison, dont elle reprend la forme mais en transforme le dispositif cherchant à capter à travers les ondes, les fréquences, les vibrations des messages d’une autre dimension.
L’ensemble propose un regard critique sur la façon dont l’ère numérique bouleverse notre rapport à la matière, à la nature. Celle-ci est ici sublimée et mise en abîme par un monolith de marbre noir isolé et étudié tel un sarcophage, élément étrange, énigmatique et mortuaire.
Is there a digital afterlife? And if there is, what messages might it send us, and in what form? What would be the connection between nature, matter and the world of shared data that we are in the process of creating?
Artefact #0 Digital Necrophony is a digital sound installation which partakes of archaeological research into the medium, involving communication and basic metaphysical questioning related to the scienti c instrument.
The installation is inspired by Edison’s cylinder gramophone. It reproduces that instrument’s form while transforming its workings in the e ort to capture messages from another dimension via waves and vibrations.
The ensemble o ers a critical look at the way the digital era has revolutionised our relation to matter and to nature. This is sublimated and re ected by a black marble monolith which is isolated and studied as if it were a sarcophagus – something strange, enigmatic and mortuary.
A-i-R Wro Residency , Wroclaw, Poland
J’ai le plaisir d’être invitée en résidence par le programme A-i-R Wro dans le cadre de la capitale Européenne de la culture, en Pologne jusque fin septembre 2016. Work in progress !
I have the pleasure to be invited in residency by the A-i-R Wro programm for the Wroclaw capital of culture in Poland until the end of september 2016. Work in progress !
Prix Talents contemporains 2015 de la Fondation François Schneider
C’est avec un immense honneur que le film Focus on Infinity reçoit le prix Talents contemporains 2015 de la Fondation François Schneider après délibération du Grand Jury International du concours réuni à Paris le 26 mai 2016.
Le Président du Jury, Jean-Noël Jeanneney a communiqué la liste des lauréats le 27 mai à la Fondation François Schneider à Wattwiller.
Plus d’infos ici
Marie Cantos – Salon de Montrouge
« Qui n’est pas fasciné par les kaléidoscopes ? Une simple mise en abîme spéculaire, quelques coquillages, bris de verre et tissus colorés jouant une musique flûtée et abrasive dans un cylindre rotatif, selon un ordre incessamment détruit puis recomposé, trouvant patiemment un rythme propre – paradoxal continuum de saccades spatio-temporelles. Walter Benjamin en fit même un outil dialectique.
Il y a de cette psychédélie dans le travail de Mathilde Lavenne : plongée dans le trait-mescaline de Michaux, approche poétique d’un univers chiffonné (Jean-Pierre Luminet). Et un goût pour les outils et les stations d’observation. Afin de retenir l’impalpable, puisque observer (comme regarder) signifie littéralement examiner et maintenir ? Comprendre en un même mouvement l’univers et notre place en son sein. Avec la boucle et le miroir en motifs structurant, à l’instar de l’épanadiplose cinématographique de Focus on infinity (2015), du jeu d’interactions de l’installation Mirror Lake Station (2014) et, plus généralement, de tout voyage, toute quête initiatique. Kaléidoscope existentiel.
Dans ce parallèle entre plongée en soi et dans la substance du monde, il s’agit d’être un peu visionnaire. Faire entendre dans ses dessins et ses images le tremblement d’une goutte d’eau dans le fracas de la fonte des glaces (Focus on infinity), par exemple : l’artiste y parvient, alternant constamment panoramas amples ou surplombants et zooms à l’intérieur même de la matière, qu’elle soit visuelle ou sonore, par le truchement, dans les développements récents de sa pratique, de technologies spécifiques. Par celui du dessin encore, parfois : la série 40°49’38.3_N 14°08’24.6_E (2013) retranscrit l’impression de vertige que l’on imagine ressentir devant les étranges installations scientifiques disséminées sur les flancs désertiques du volcan La Solfatare à Pouzzoles, près de Naples. Des inclinomètres (ressemblant à des panneaux solaires), des magnétomètres, sismomètres, altimètres, etc. (évoquant des antennes ou des satellites). Une imagerie SF dans ce décor proprement sublime : parce qu’effroyable, entièrement tourné vers le cosmos et ses forces obscures. »
Marie Cantos
Marie Cantos est auteure de textes, d’expositions et de conférences performées. Elle est titulaire d’un Master 2 Recherche en Histoire de l’art contemporain (Paris I) et du Master 2 Professionnel « L’Art contemporain et son exposition » (Paris IV).
Avant de devenir commissaire d’exposition indépendante, elle a travaillé dans la conception et coordination de projets artistiques et pédagogiques. Depuis, elle a réalisé des expositions en France et à l’étranger, pour des galeries aussi bien que pour des associations, des centres d’art ou des institutions, à l’intérieur du cube blanc mais en dehors aussi, parfois. Texte publié dans le catalogue du 61e Salon de Montrouge, p.64-65.
Fondation François Schneider
Focus on infinity finaliste du concours international d’art contemporain
« Talents Contemporains » 2016 de la Fondation François Schneider.
Salon de Montrouge
Mon travail sera présenté au Salon de Montrouge
du mercredi 4 mai au mardi 31 mai 2016 de 12h à 19h.
Je serai heureuse de vous y retrouver !
Au Beffroi – Salle Nicole Ginoux et Grand Salon.
Plus d’infos ici
Revue d’Archimède – La carte invente le monde
Par Olivier PERRIQUET Artiste,
chargé de mission à la recherche
Le Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains
L’installation Mirror Lake Station de Mathilde Lavenne, présentée cet automne à l’Espace Culture 1, propose une expérience de navigation dans une carte interactive, qui suscite quelques réflexions sur la façon dont les technologies contemporaines dialoguent avec l’imaginaire.
Devant nous, un grand écran installé comme une table affiche une carte avec laquelle on interagit sans contact, par simple déplacement de la main. Un autre écran,
nous faisant face verticalement et se substituant à notre champ de vision (en vue subjective, comme nous dirions s’il s’agissait d’un jeu vidéo), nous propose une immersion visuelle dans le paysage figuré par la carte, à l’endroit survolé par la main. Que voit-on ? Un lac, des montagnes, des conifères, des éoliennes, des panneaux solaires, d’étranges installations, un bâtiment qui semble abandonné et qu’on comprend être la station de ce « Lac Miroir ». Le lieu semble vide de toute présence humaine ou animale et l’on éprouve une impression similaire à celle que susciterait la vue d’une planète déserte qui aurait autrefois été visitée par une équipe d’explorateurs scientifiques. Une telle impression est propre à faire naître un sentiment de solitude et de légère étrangeté, favorable à la méditation, rappelant un peu l’univers du célèbre jeu Myst, par exemple, mais qu’on retrouve finalement dans beaucoup de jeux vidéos et qui semble être une caractéristique du média lui-même. (…)
Texte intégral ici
Panorama 17
Save the date :
Vernissage Panorama 17 – Techniquement douce
Vendredi 18 septembre 18h < Minuit
Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains
Les artistes :
David AYOUN – Alexandru Petru BĂDELITĂ –
Patrick BAILLY-MAÎTRE-GRAND –
Yasmina BENABDERRAHMANE – Raphaële BEZIN
Manon DE BOER – Sebastian BRAMESHUBER
Iván CASTIÑEIRAS GALLEGO – Kai-Chun CHIANG
Thibaut CORDENIER – Pauline DE CHALENDAR
Daniela DELGADO VITERI – Régina DEMINA
Gabriel DESPLANQUE – Vincent DIEUTRE – Ramy FISCHLER Noé GRENIER – Paul HEINTZ – Daphné HÉRÉTAKIS
Chia Wei HSU – Jorge JÁCOME – Dane KOMLJEN
Efthimis KOSEMUND SANIDIS – Kate KROLLE
Riikka KUOPPALA – Mathilde LAVENNE – Marie LELOUCHE
Chao LIANG – Randa MAROUFI – Guillermo MONCAYO
Raphael MOREIRA GONÇALVES – Faye MULLEN
Hanako MURAKAMI – Akiko OKUMURA – Léo PACQUELET Isabel PAGLIAI – Bárbara PALOMINO RUIZ – Jonathan PÊPE Arnaud PETIT – Justine PLUVINAGE – Maral POURMANDAN Gilles RIBERO – David RODES – Thibaut ROSTAGNAT
Abtin SARABI – Gwendal SARTRE – Clio SIMON – Eszter SZABÓ Cyril TESTE – Rajwa TOHMÉ – Lukas TRUNIGER
Sophie VALERO – Kevin VOINET – Fabien ZOCCO
Commissaire Didier SEMIN
Scénographe Valérie GRALL
Focus on Infinity
ABORDS.
Par la mer approcher la rue déserte. Fenêtres et portes closes : l’écart le plus mince donnera à voir, se tenant seul, impromptu, loin du grand large. Son attente est foudroyante et immémoriale – étrangère à toute hostilité comme à toute hospitalité. La montagne est là, d’abord invisible, contre toute attente. Elle dresse son propre plan – sa loi indéfinissable, plus changeants qu’un ciel, par lesquels pourtant elle se révélera accessible, drue, dure comme le froid, fluide comme les larmes, et de nouveau inaccessible.
La montagne dépeuple l’espace. Elle seule grave – en son temps et en son heure – les lignes d’apparence, le dessin d’apparitions, ses écoulements et ses gels, ses concrétions diaphanes et ses vides ayant à peine figure humaine ou animale, suivant la hauteur de vue qui est la sienne : elle détaille ce qu’il y a en elle d’infini non pas à chaque instant, mais dans l’inlassable diffraction des instantanés qui se composent et se dissolvent de jour comme de nuit, sur la roche par éclats, gouttes et cristallisations miroitantes, sous la neige ou sous la mousse hantées par de secrètes transparences.
Celle qui (Mathilde Lavenne – nom se donnant entre la lave et la veine) ne demande qu’à en être le témoin, ne désire qu’en témoigner, sait qu’elle risque d’y brûler les forces de son regard. Le « spectacle » (si c’en est un) – et elle le pressent (l’histoire est là qui l’a nommé : « sublime »), peut immédiatement se montrer dévastateur. Les conditions de l’aveuglement étant réunies dès les premiers pas. Cézanne ne voyait-il plus, dans la Montagne Sainte-Victoire, qu’un « feu » ? Une incandescence de traits et de couleurs calcinés par une blancheur sans monde ?
Elle comprend – chaque plan monté de « Focus on infinity » l’atteste – que c’est la montagne qui fixera l’image consentie, le flux et les chutes saisies comme des rapides, l’étendue gagnée et offerte dans son prodigieux dédoublement géométrique, de pure abstraction. Fixation aussi turbulente et structurée dans ses métamorphoses qu’élémentaire. Contraignant celle qui filme çà – cette infinie splendeur – à se tenir en un seul point d’attente, se situant là entre l’aller et le retour, sachant dès lors qu’elle ne cessera jamais de revenir vers elle en espaçant ses abords : pacte déchirant et indéchirable à partir duquel toutes les sources se transformeront en images.
Au premier abord un accord sans fin. Au premier retour, une aventure sans envers.
Daniel Dobbels (3 mai 2015)
Le Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains – 2015
Focus on Infinity
Un Ferry nous dépose au pied de montagnes enneigées et nous emmène au coeur d’un glacier où un champ magnétique semble renverser la perception du temps. Hypnotique, kaléidoscopique, chamanique, Focus On Infinity explore la force créatrice présente dans chaque partie infime de l’humanité. Cette expédition sensorielle en forme en fjord-movie nous rappelle que la pensée de Lavoisier est, elle aussi, infinie : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Geoffrey Sebille
Expériences Interactives : l’exposition
Mirror Lake Station exposé à la Maison Folie de l’Hospice d’Havré à Tourcoing jusqu’au 19 juillet.
LUX : Paysage, Corps, Contemplation
LUX – Scène Nationale –
24 mars au 28 mai 2015
Les œuvres présentées en collaboration avec Le Fresnoy-Studio national des arts contemporains. Proposition de Christian Rizzo.
Films de Momoko Seto : Planet A Laetitia Legros : Entre un œil et l’autre Fabien Giraud : The Straight Edge Manon Le Roy : Eleven Mathieu Adrien Davy de Virville : U.M.A. Enrique Ramirez : Brises Thomas Lock : Body Disfunctional Hee Won Lee : Phone Tapping En collaboration avec la Malterie Des œuvres de Qubo Gas, Franck Populaire, Léonie Young, Mathilde Lavenne, David Leleu, David de Beyter, Pierre-Yves Brest, Wouter Krokaert
Kiss kiss Bank Bank
Mirror Lake Station

Que se passe-t-il de l’autre côté de la carte ? Comment suggérer la présence humaine dans un environnement a priori désertique et silencieux ? The Mirror Lake Station est une installation vertigineuse en 3D dans laquelle Mathilde Lavenne enjoint le visiteur à sillonner, planer, flâner, explorer.
Elaborée avec les chercheurs du laboratoire de l’Ircica, et les modélisateurs de 3dduo la nouvelle pièce de Mathilde Lavenne génère, à la manière d’un Twin Peaks 2.0, un périple virtuel, intime et intuitif où il est question de racines et de forêts, de sommets et de profondeurs.
Vidéoformes 2015
Out of Space sélectionné pour le festival Vidéoformes 2015 à Clermont Ferrand.
Programme #3 :
Jeudi 19 mars 14h00
Vendredi 20 mars 17h00
Diffusion :
Heure Exquise
Mirror Lake Station





Out of Space

Il s’agit d’une exploration.
Un paysage se dessine petit à petit par un travelling continu, parcourant lentement le territoire.
La caméra est fluide et accompagne les éléments d’un décor de fiction, par un jeu de mouvements impliquant le point de vue extérieur, mais néanmoins sollicité, du spectateur. Le film décrit un univers sensible et ponctué de scènes animées. Il se termine par un retour sur la première image créant ainsi une boucle temporelle et spatiale.
Cette première étape du projet Out of Space a été conçue suite à une résidence de recherche à l’atelier Graphoui à Bruxelles. Réalisée par l’équipe d’animation du collectif Octopus, cette œuvre est une première expérimentation du mouvement et de l’image animée traditionnelle. Le son travaillé en collaboration avec Fred Chardin, designer sonore, est une première expérimentation de la notion d’environnement sonore.