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Nouméa, teased

Extrait d'un reportage écrit par la journaliste Jenny Briffa et mis en images par moi-même, à paraître dans le numéro de la Revue Dessinée de septembre. Plus d'infos prochainement !
Gaspard Noël : photographe, écrivain, scénariste… et papa !!
Je travaille en ce moment sur le tome 2 d' 'Un petit goût de Noisette" ! (Hé oui, un tome 2 !! ^__^)
Comme pour le tome 1, certaines des histoires de ce recueil d'histoire d'amour seront écrites par d'autres que moi, et celle que je dessine actuellement a été écrite par Gaspard Noël.
Mais qui est Gaspard Noël ?!
Gaspard est photographe et a découvert mes Bds en mars 2014 avec le tome 1 d' 'Un Petit Goût de Noisette". Suite à cette lecture, il a eu envie de m'écrire un mail, puis 2, puis 3, puis beaucoup !! ^__^
En parallèle, j'ai découvrais ses autoportraits. Passée la première fausse impression de narcissisme exacerbé, j'ai eu l'agréable surpise de découvrir tout un univers, à la fois visuellement très beau (corps et décors ) et aussi parfois décalé et drôle, en plus, souvent saupoudré d'une petite prouesse physique (de la grimpette sur toits ou sur arbres, de la baignade en eau glacée, etc…)
(ci-dessous une photo intitulée "Tout va bien")
(celle-ci s'intitule "MacMarilyn" ^_^)
Bref, je rigolais bien, et surtout, et ça m'arrive très rarement avec la photographie, son univers me semblait familier…
Gaspard ne s'en cache pas, il a beaucoup beaucoup lu de manga. Et ça se voit surtout dans ses plus anciennes photos où on le dirait tout droit sorti d'un shônen
De mon côté, j'ai aussi bien sûr toute une culture manga et par exemple quand je vois cette photo ci-dessous, ça évoque tout de suite pour moi l'"Habitant de l'infini" de Samura que j'ai tellement lu et relu pendant mes études aux beaux-arts (même si Gaspard est plus inspiré par Vagabond de Inoue, en fait )
De plus, de mon point de vue le corps de Gaspard est l'incarnation même de celui d'un chevalier du zodiaque (ou de tout autre personnage designé par Shingo Araki) : torse en V et de looongs bras fins mais musclés
Et comme j'ai commencé à dessiner en recopiant du chevalier du zodiaque, c'est devenu la forme standard du corps masculin pour moi ! ^_^ Même si pour des questions de crédibilité, je force souvent moins sur le V du torse (ci-dessous Franck de "L'année du dragon" dans sa douche)
Mais comme me le faisait remarquer Gaspard au début de nos échanges par mail, plus que nos références communes, c'est les similitudes de nos univers qui étaient tout d'abord amusantes :
Quelques-uns de nos personnages avaient le même prénom ( et aussi des similitudes chromatiques!!)
Voilà nos Barnabé respectifs :
Le mien en looser de l'amour, celui de Gaspard, cul-de-jatte énervé dans sa caisse
Nos Estéban :
Le mien (enfin, celui de Anne Duteurtre en vérité ) hédoniste et enjoué, celui de Gaspard, bûcheron parisien désoeuvré, faute d'arbres à couper
Nos ciel-s
Puis, de plus en plus troublantes, au fur et à mesure qu'elles s'accumulaient :
Comme ce "Woutch" de Entre ici et Ailleurs répondant à une photo de Gaspard de son voyage de jeunesse au Japon
Ou cette association bonnet/lunettes d'aviateur sur Thibault d'Entre ici et Ailleurs et sur Estéban l'infortuné bûcheron parisien.
Sur certaines des photos de Gaspard, il me semblait voir Louis de l'Immeuble d'en face prendre vie !
Jusque dans des détails vraiment précis comme ce bonnet + mitaines
Et c'est donc naturellement que nous avons commencé à mélanger nos univers…
Je me suis permise de dessiner sur un de ces ciel-s
Lui m'a fait une photo hommage à Un petit goût de Noisette…
Puis on s'est rencontrés
Quelques mois plus tard, je lui faisais – inspirée par cette photo …
Une petite bd d'anniversaire ^_^ (un peu d'inspiration Miyazaquiesque aussi)
Et voilà après 2 ans et un p'tit bébé ❤❤❤ (version de l'histoire vue par Gaspard sur son facebook ), il m'écrit une histoire pour le tome 2 d'Un petit goût de noisette ^___^
Histoire qui a pour point de départ, une autre de ses photos, intitulée "Grenadine".
Rendez-vous en 2019 pour la découvrir !!
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Panorama 18

Présentation de ma nouvelle installation numérique, Artefact#0, Digital Necrophony lors de l’exposition Panorama 18 au Fresnoy du 8 octobre au 31 décembre 2016 prochain.
Réalisée en partenariat avec l’IRCAM aux côtés du collectif NORMALS et de Daniel Cabanzo, sous l’œil bienveillant du célèbre designer Ramy Fischer !
Au plaisir de vous croiser à cette occasion !!
Plus d’informationsLe Fresnoy – Studio national des arts contemporains Exposition du 8 octobre au 31 décembre 2016 Vernissage vendredi 7 octobre de 18h à minuit Mercredi, jeudi, dimanche : de 14h00 à 19h00 Vendredi, samedi : de 14h00 à 20h00 Fermé le lundi et mardi HORAIRES
Avec les artistes :
- Alexandru Petru BǎdeliȚǎ
- Charlotte Bayer-Broc
- Raphaële Bezin
- Raphaël Botiveau
- Elsa Brès
- Shirley Bruno
- Iván Castiñeiras Gallego
- Vincent Ceraudo
- Junkai Chen
- Gérard Collin-Thiébaut
- Thibaut Cordenier
- Mario Côté
- Laurie Dasnois
- Daniela Delgado Viteri
- Régina Demina
- Gabriel Desplanque
- Olivier Gain
- Ewan Golder
- Noé Grenier
- Alexandre Guerre
- Thomas Guillot
- Laura Haby
- Paul Heintz
- Tamar Hirschfeld
- Chia-Wei Hsu
- Saodat Ismaïlova
- Mathias Isouard
- Jorge Jácome
- Mathilde Lavenne
- Thibaud Le Maguer
- Chao Liang
- Léonard Martin
- Akiko Okumura
- Andrés Padilla Domene
- Isabel Pagliai
- Arnaud Petit
- Federica Peyrolo
- Baptiste Rabichon
- Gilles Ribero
- João Pedro Rodrigues
- Abtin Sarabi
- Gwendal Sartre
- Eszter Szabó
- Cyril Teste & Ramy Fischler
- Rajwa Tohmé
- Xénophon Tsoumas
- Victor Vaysse
- Marissa Viani Serrano
- Jacob Wiener
- Fabien Zocco
Artefact#0, Digital Necrophony
Existe-t-il un Au-delà numérique ? Et si oui, quels messages pourraient nous en parvenir et sous quelle forme ? Quel serait le lien entre la nature, la matière et le monde de données partagées que nous sommes en train de créer?
Artefact #0 Digital Necrophony est une installation sonore et numérique qui s’inscrit dans une démarche de recherche archéologique du médium, de la communication et de l’émergence d’un questionnement métaphysique lié à l’instrument scienti que.
L’installation s’inspire du gramophone à cylindre d’Edison, dont elle reprend la forme mais en transforme le dispositif cherchant à capter à travers les ondes, les fréquences, les vibrations des messages d’une autre dimension.
L’ensemble propose un regard critique sur la façon dont l’ère numérique bouleverse notre rapport à la matière, à la nature. Celle-ci est ici sublimée et mise en abîme par un monolith de marbre noir isolé et étudié tel un sarcophage, élément étrange, énigmatique et mortuaire.
Is there a digital afterlife? And if there is, what messages might it send us, and in what form? What would be the connection between nature, matter and the world of shared data that we are in the process of creating?
Artefact #0 Digital Necrophony is a digital sound installation which partakes of archaeological research into the medium, involving communication and basic metaphysical questioning related to the scienti c instrument.
The installation is inspired by Edison’s cylinder gramophone. It reproduces that instrument’s form while transforming its workings in the e ort to capture messages from another dimension via waves and vibrations.
The ensemble o ers a critical look at the way the digital era has revolutionised our relation to matter and to nature. This is sublimated and re ected by a black marble monolith which is isolated and studied as if it were a sarcophagus – something strange, enigmatic and mortuary.
A-i-R Wro Residency , Wroclaw, Poland
J’ai le plaisir d’être invitée en résidence par le programme A-i-R Wro dans le cadre de la capitale Européenne de la culture, en Pologne jusque fin septembre 2016. Work in progress !
I have the pleasure to be invited in residency by the A-i-R Wro programm for the Wroclaw capital of culture in Poland until the end of september 2016. Work in progress !
Prix Talents contemporains 2015 de la Fondation François Schneider
C’est avec un immense honneur que le film Focus on Infinity reçoit le prix Talents contemporains 2015 de la Fondation François Schneider après délibération du Grand Jury International du concours réuni à Paris le 26 mai 2016.
Le Président du Jury, Jean-Noël Jeanneney a communiqué la liste des lauréats le 27 mai à la Fondation François Schneider à Wattwiller.
Plus d’infos ici
Marie Cantos – Salon de Montrouge
« Qui n’est pas fasciné par les kaléidoscopes ? Une simple mise en abîme spéculaire, quelques coquillages, bris de verre et tissus colorés jouant une musique flûtée et abrasive dans un cylindre rotatif, selon un ordre incessamment détruit puis recomposé, trouvant patiemment un rythme propre – paradoxal continuum de saccades spatio-temporelles. Walter Benjamin en fit même un outil dialectique.
Il y a de cette psychédélie dans le travail de Mathilde Lavenne : plongée dans le trait-mescaline de Michaux, approche poétique d’un univers chiffonné (Jean-Pierre Luminet). Et un goût pour les outils et les stations d’observation. Afin de retenir l’impalpable, puisque observer (comme regarder) signifie littéralement examiner et maintenir ? Comprendre en un même mouvement l’univers et notre place en son sein. Avec la boucle et le miroir en motifs structurant, à l’instar de l’épanadiplose cinématographique de Focus on infinity (2015), du jeu d’interactions de l’installation Mirror Lake Station (2014) et, plus généralement, de tout voyage, toute quête initiatique. Kaléidoscope existentiel.
Dans ce parallèle entre plongée en soi et dans la substance du monde, il s’agit d’être un peu visionnaire. Faire entendre dans ses dessins et ses images le tremblement d’une goutte d’eau dans le fracas de la fonte des glaces (Focus on infinity), par exemple : l’artiste y parvient, alternant constamment panoramas amples ou surplombants et zooms à l’intérieur même de la matière, qu’elle soit visuelle ou sonore, par le truchement, dans les développements récents de sa pratique, de technologies spécifiques. Par celui du dessin encore, parfois : la série 40°49’38.3_N 14°08’24.6_E (2013) retranscrit l’impression de vertige que l’on imagine ressentir devant les étranges installations scientifiques disséminées sur les flancs désertiques du volcan La Solfatare à Pouzzoles, près de Naples. Des inclinomètres (ressemblant à des panneaux solaires), des magnétomètres, sismomètres, altimètres, etc. (évoquant des antennes ou des satellites). Une imagerie SF dans ce décor proprement sublime : parce qu’effroyable, entièrement tourné vers le cosmos et ses forces obscures. »
Marie Cantos
Marie Cantos est auteure de textes, d’expositions et de conférences performées. Elle est titulaire d’un Master 2 Recherche en Histoire de l’art contemporain (Paris I) et du Master 2 Professionnel « L’Art contemporain et son exposition » (Paris IV).
Avant de devenir commissaire d’exposition indépendante, elle a travaillé dans la conception et coordination de projets artistiques et pédagogiques. Depuis, elle a réalisé des expositions en France et à l’étranger, pour des galeries aussi bien que pour des associations, des centres d’art ou des institutions, à l’intérieur du cube blanc mais en dehors aussi, parfois. Texte publié dans le catalogue du 61e Salon de Montrouge, p.64-65.
Fondation François Schneider
Focus on infinity finaliste du concours international d’art contemporain
« Talents Contemporains » 2016 de la Fondation François Schneider.
Salon de Montrouge
Mon travail sera présenté au Salon de Montrouge
du mercredi 4 mai au mardi 31 mai 2016 de 12h à 19h.
Je serai heureuse de vous y retrouver !
Au Beffroi – Salle Nicole Ginoux et Grand Salon.
Plus d’infos ici
Actualité... expositions à venir
Revue d’Archimède – La carte invente le monde
Par Olivier PERRIQUET Artiste,
chargé de mission à la recherche
Le Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains
L’installation Mirror Lake Station de Mathilde Lavenne, présentée cet automne à l’Espace Culture 1, propose une expérience de navigation dans une carte interactive, qui suscite quelques réflexions sur la façon dont les technologies contemporaines dialoguent avec l’imaginaire.
Devant nous, un grand écran installé comme une table affiche une carte avec laquelle on interagit sans contact, par simple déplacement de la main. Un autre écran,
nous faisant face verticalement et se substituant à notre champ de vision (en vue subjective, comme nous dirions s’il s’agissait d’un jeu vidéo), nous propose une immersion visuelle dans le paysage figuré par la carte, à l’endroit survolé par la main. Que voit-on ? Un lac, des montagnes, des conifères, des éoliennes, des panneaux solaires, d’étranges installations, un bâtiment qui semble abandonné et qu’on comprend être la station de ce « Lac Miroir ». Le lieu semble vide de toute présence humaine ou animale et l’on éprouve une impression similaire à celle que susciterait la vue d’une planète déserte qui aurait autrefois été visitée par une équipe d’explorateurs scientifiques. Une telle impression est propre à faire naître un sentiment de solitude et de légère étrangeté, favorable à la méditation, rappelant un peu l’univers du célèbre jeu Myst, par exemple, mais qu’on retrouve finalement dans beaucoup de jeux vidéos et qui semble être une caractéristique du média lui-même. (…)
Texte intégral ici
Panorama 17
Save the date :
Vernissage Panorama 17 – Techniquement douce
Vendredi 18 septembre 18h < Minuit
Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains
Les artistes :
David AYOUN – Alexandru Petru BĂDELITĂ –
Patrick BAILLY-MAÎTRE-GRAND –
Yasmina BENABDERRAHMANE – Raphaële BEZIN
Manon DE BOER – Sebastian BRAMESHUBER
Iván CASTIÑEIRAS GALLEGO – Kai-Chun CHIANG
Thibaut CORDENIER – Pauline DE CHALENDAR
Daniela DELGADO VITERI – Régina DEMINA
Gabriel DESPLANQUE – Vincent DIEUTRE – Ramy FISCHLER Noé GRENIER – Paul HEINTZ – Daphné HÉRÉTAKIS
Chia Wei HSU – Jorge JÁCOME – Dane KOMLJEN
Efthimis KOSEMUND SANIDIS – Kate KROLLE
Riikka KUOPPALA – Mathilde LAVENNE – Marie LELOUCHE
Chao LIANG – Randa MAROUFI – Guillermo MONCAYO
Raphael MOREIRA GONÇALVES – Faye MULLEN
Hanako MURAKAMI – Akiko OKUMURA – Léo PACQUELET Isabel PAGLIAI – Bárbara PALOMINO RUIZ – Jonathan PÊPE Arnaud PETIT – Justine PLUVINAGE – Maral POURMANDAN Gilles RIBERO – David RODES – Thibaut ROSTAGNAT
Abtin SARABI – Gwendal SARTRE – Clio SIMON – Eszter SZABÓ Cyril TESTE – Rajwa TOHMÉ – Lukas TRUNIGER
Sophie VALERO – Kevin VOINET – Fabien ZOCCO
Commissaire Didier SEMIN
Scénographe Valérie GRALL